La CSD forme les aides familiales de demain

Du haut de ses 35 ans, Hanane avait besoin de changement et d’un métier qui lui permet d’être en contact avec les gens. Lorsqu’elle postule comme aide familiale, sans diplôme adéquat, la CSD lui fait une proposition : travailler à mi-temps comme aide-ménagère sociale et suivre, le reste de la semaine, la formation d’aide familiale à l’école des Femmes Prévoyantes Socialistes (FPS). À la clé, un CDI dans notre structure. « C’était un bon compromis. Certes c’est un investissement en temps et en énergie, mais la formation est payée et j’ai conservé les congés scolaires. Après deux ans de formation, je suis diplômée, motivée et je me réjouis de commencer ma nouvelle fonction ». Félicitation à elle !

Cette formation, c’est un investissement pour la CSD, et un pari sur l’avenir pour compléter les équipes de terrain. C’est aussi l’assurance d’envoyer chez nos bénéficiaires du personnel qualifié. « Je ne connaissais pas bien le métier d’aide familiale et ne me doutais pas qu’il y aurait, par exemple, des cours de psycho pour apprendre à se remettre en question, à adapter notre comportement en fonction du bénéficiaire, mais toujours avec empathie et bienveillance », explique Hanane qui a aussi connu la débrouille. « Mon premier stage était une belle expérience, et le terrain est la meilleure école ! Il faut avoir un sens logique et être capable de se retourner à tout moment. Au moins, on sait vite si on est fait pour ce métier ».

Fraichement diplômée, Hanane souhaite insister sur la spécificité du métier. « Pour les deux métiers, il faut créer une relation de confiance avec le bénéficiaire. L’aide familiale entre dans la vie de tous les jours. Elle touche à tout : toilette, entretien, administratif, courses… Elle a accès à des infos intimes, comme les revenus des gens. C’est une grosse responsabilité. On a beaucoup de casquettes. C’est la polyvalence à l’état pur », lance notre collègue, qui fait équipe avec ses bénéficiaires. « L’aide familiale est là pour soutenir et faire avec le bénéficiaire, pas à sa place. À domicile, les horaires sont variés et les journées ne se ressemblent pas. Il est important de respecter les choix des bénéficiaires, pour montrer aux familles qu’on fait le maximum pour les aider ».

« La force de la CSD, c’est qu’il n’y a pas que l’aide familiale, mais aussi la garde, l’infirmier… Il y a parfois plusieurs passages entre la mise en route et la mise au lit. Je trouve cela valorisant d’être un maillon de la chaine CSD », conclut Hanane.

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Nous formons les AF de demain !

Se former et travailler en même temps, c’est possible grâce à la CSD :

Où ? À l’école FPS, quai du Longdoz.

Quand ? Début du cycle en septembre 2022.

Combien ? C’est gratuit ! Le coût de la formation est pris en charge par la CSD.

Durée ? La formation dure 2 ans.

Contrat ? La CSD vous engage le temps de la formation, en CDI temps plein, comme aide ménagère sociale. Si vous réussissez vos études : un contrat comme aide familiale vous attend à la clé !

Prérequis ? Aucun prérequis n’est nécessaire pour suivre cette formation.

Plus d’infos ? Contactez Marie-Hélène Knaepen à l’adresse mariehelene.knaepen@solidaris.be.